< retour  Nos horizons réciproques

 

Aller au bout de la jetée, c'est encore chercher un espoir. Marcher sur la plage, c'est le cultiver.

Parler de cet espoir, de ces êtres humains qui le placent dans l'évasion, la perspective d'une situation meilleure ailleurs, de l'autre côté de la mer, ou de l'autre côté de leur situation actuelle.

Parler de ce lieu particulier, propice à toutes les rêveries, là où les préoccupations des gens qui y viennent pourraient finalement être très loin de l'idée qu'on en a.

Parler du temps qu'on peut donner à l'hésitation, l'attente, l'acte ou le renoncement.

La frontière est cette ligne inaccessible, et réciproque, créatrice de tous les fantasmes, mais qu'il faudrait à tout prix franchir.

 

On ne va pas sur la plage pour se baigner, bronzer ou s'amuser, on y va pour s'échapper.