Il y a ce que nous traversons, ce qui s'est construit, ce qui s'efface.
Il y a les arbres qui grandissent, les pierres qui s'usent, l'eau qui coule, la mer toujours.
Il y a nous, et le temps.
Il y a notre ombre qui glisse sur des pavés. Mais des pavés qui durent.
Ce projet consiste à présenter vingt-cinq photographies (tirage pigmentaire sur papier washi - contre-collage sur toiles sur châssis grand format - effet de matière - contours à l'encre de Chine) pêle-mêle, sans indice de lecture hormis leur titre, qui invitent à la réflexion, à s'interroger sur notre propre place, sur notre présence passagère face à la durabilité des choses, et la perpétuation des actes.